Cette année 2022 représente un tournant dans le monde de l’automobile. Le principal objectif des gestionnaires de flottes des entreprises françaises est clair : le verdissement.
Il passe par un remplacement des véhicules thermiques par les hybrides rechargeables et les électriques mais qu’en est-il des chiffres sur 2021…
Le diesel
Ces dernières années, le diesel n’a plus la cote auprès des entreprises sur le marché de l’automobile. En effet, selon la PFA, il n’y avait plus que deux immatriculations sur dix de VP en diesel en 2021. Alors qu’en 2016, la part de marché du diesel en France ressortait à près de 60%, en 2021 elle s’effondre à 42,72%.
Malgré tout, le diesel reste toujours bien présent en entreprise. En 2021, 456 425 immatriculations de VP et VUL concernent encore un modèle diesel.
Cependant, la tendance est clairement à l’abandon du diesel. Aujourd’hui, cinq modèles diesel demeurent présents dans le Top 10 des immatriculations et un seul dans le Top3. Le diesel est éclipsé par les autres énergies…
L’essence
De même façon que pour le diesel, l’essence voit sa part de marché en France se réduire grandement en 2021. L’énergie perd finalement 5,51 points par rapport à la fin 2020 et clôture l’année avec une part de marché de 33 % sur 2021. En comparaison, en 2018, la part de marché de l’essence atteignait 63 %.
Sur le marché des entreprises, la part de l’essence a continué de gagner du terrain sur 2021. C’est finalement +1,3 point par rapport à 2020. On note tout de même un retard sur les immatriculations essence par rapport à 2019.
L’essence fait partie des carburants visés par l’augmentation des prix et freine l’engouement des entreprises, tout autant que la fin programmée des véhicules thermiques.
Avec la disparition progressive des modèles diesel, les entreprises continuent d’intégrer de plus en plus l’essence dans leurs car policy. Ainsi, fin 2021, quatre modèles “essence” étaient présents dans le Top 10, contre trois en 2020.
Sur le podium des immatriculations VP thermiques (diesel ou essence), c’est la Renault Clio essence qui ressort en tête avec 24 952 unités devant la Peugeot 2008 (18 010 véh.) et la Citroën C3 (16 323 véh.).
L’électrique
En 2021, les véhicules 100% électriques ont franchi le seuil des 5 % des parts de marché pour les professionnels. Sur l’ensemble du marché VP + VU, l’électrique enregistre une progression de +105,93 % d’immatriculations (42 905 VP et VUL) comparée à 2019. Les VP électriques progressent de +133,46 % (6,65 % de PDM) alors que les VUL progressent pour leur part de +52,29 % (3,34 % de PDM).
Sur le podium, la Renault ZOE (7 517 immatriculations) conserve la première place vient ensuite la Tesla Model 3 (6 259 immatriculations) puis la Peugeot 208 électrique (4 923 immatriculations).
Les hybrides
2021 marque l’envolée des motorisations hybrides en général et plus particulièrement des hybrides rechargeables. Malgré la crise des semi-conducteurs qui a entraîné l’allongement des délais de livraison, le marché de l’hybride en entreprise affiche un bond de +271,5 % des immatriculations (VP +VUL) par rapport à 2019.
C’est du côté des hybrides rechargeables que la croissance a explosé avec +679,31 % de VP et VUL. Grâce aux offres des constructeurs qui se sont bien étoffés, la motorisation hybride apparaît comme l’outil le plus adapté pour une transition énergétique aux yeux des gestionnaires de parc automobile dans les entreprises.
C’est ainsi une croissance de 20,5 points en entreprise pour les hybrides rechargeables en entreprise par rapport à 2019.
Côté immatriculations, les marques françaises sont sur le devant de la scène. C’est la Peugeot 3008 hybride (9152 immatriculations) qui occupe la plus haute marche devant le Citroen C5 Aircross (2865 immatriculations et la DS 7 (2833 immatriculations).
Flotte automobile : le verdissement passe par une électrification
Conformément à la loi LOM (loi d’orientation des mobilités), la disparition progressive des carburants diesel et essence est programmée d’ici 2030. La chute des immatriculations des véhicules thermiques va donc continuer à s’accélérer.
En 2023, les flottes privées devront renouveler au minimum 10% de leurs véhicules en véhicules à faibles émissions (moins de 60gr de Co2). Ce sera ensuite 20% en 2024, 35% en 2027 et enfin 50% en 2030. Cela fait écho au principal objectif des gestionnaires de flottes : le verdissement de leurs parcs automobiles.
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Flottes automobiles : bilan des immatriculations en 2021, le verdissement s’accélère !
Cette année 2022 représente un tournant dans le monde de l’automobile. Le principal objectif des gestionnaires de flottes des entreprises françaises est clair : le verdissement.
Il passe par un remplacement des véhicules thermiques par les hybrides rechargeables et les électriques mais qu’en est-il des chiffres sur 2021…
Le diesel
Ces dernières années, le diesel n’a plus la cote auprès des entreprises sur le marché de l’automobile. En effet, selon la PFA, il n’y avait plus que deux immatriculations sur dix de VP en diesel en 2021. Alors qu’en 2016, la part de marché du diesel en France ressortait à près de 60%, en 2021 elle s’effondre à 42,72%.
Malgré tout, le diesel reste toujours bien présent en entreprise. En 2021, 456 425 immatriculations de VP et VUL concernent encore un modèle diesel.
Cependant, la tendance est clairement à l’abandon du diesel. Aujourd’hui, cinq modèles diesel demeurent présents dans le Top 10 des immatriculations et un seul dans le Top3. Le diesel est éclipsé par les autres énergies…
L’essence
De même façon que pour le diesel, l’essence voit sa part de marché en France se réduire grandement en 2021. L’énergie perd finalement 5,51 points par rapport à la fin 2020 et clôture l’année avec une part de marché de 33 % sur 2021. En comparaison, en 2018, la part de marché de l’essence atteignait 63 %.
Sur le marché des entreprises, la part de l’essence a continué de gagner du terrain sur 2021. C’est finalement +1,3 point par rapport à 2020. On note tout de même un retard sur les immatriculations essence par rapport à 2019.
L’essence fait partie des carburants visés par l’augmentation des prix et freine l’engouement des entreprises, tout autant que la fin programmée des véhicules thermiques.
Avec la disparition progressive des modèles diesel, les entreprises continuent d’intégrer de plus en plus l’essence dans leurs car policy. Ainsi, fin 2021, quatre modèles “essence” étaient présents dans le Top 10, contre trois en 2020.
Sur le podium des immatriculations VP thermiques (diesel ou essence), c’est la Renault Clio essence qui ressort en tête avec 24 952 unités devant la Peugeot 2008 (18 010 véh.) et la Citroën C3 (16 323 véh.).
L’électrique
En 2021, les véhicules 100% électriques ont franchi le seuil des 5 % des parts de marché pour les professionnels. Sur l’ensemble du marché VP + VU, l’électrique enregistre une progression de +105,93 % d’immatriculations (42 905 VP et VUL) comparée à 2019. Les VP électriques progressent de +133,46 % (6,65 % de PDM) alors que les VUL progressent pour leur part de +52,29 % (3,34 % de PDM).
Sur le podium, la Renault ZOE (7 517 immatriculations) conserve la première place vient ensuite la Tesla Model 3 (6 259 immatriculations) puis la Peugeot 208 électrique (4 923 immatriculations).
Les hybrides
2021 marque l’envolée des motorisations hybrides en général et plus particulièrement des hybrides rechargeables. Malgré la crise des semi-conducteurs qui a entraîné l’allongement des délais de livraison, le marché de l’hybride en entreprise affiche un bond de +271,5 % des immatriculations (VP +VUL) par rapport à 2019.
C’est du côté des hybrides rechargeables que la croissance a explosé avec +679,31 % de VP et VUL. Grâce aux offres des constructeurs qui se sont bien étoffés, la motorisation hybride apparaît comme l’outil le plus adapté pour une transition énergétique aux yeux des gestionnaires de parc automobile dans les entreprises.
C’est ainsi une croissance de 20,5 points en entreprise pour les hybrides rechargeables en entreprise par rapport à 2019.
Côté immatriculations, les marques françaises sont sur le devant de la scène. C’est la Peugeot 3008 hybride (9152 immatriculations) qui occupe la plus haute marche devant le Citroen C5 Aircross (2865 immatriculations et la DS 7 (2833 immatriculations).
Flotte automobile : le verdissement passe par une électrification
Conformément à la loi LOM (loi d’orientation des mobilités), la disparition progressive des carburants diesel et essence est programmée d’ici 2030. La chute des immatriculations des véhicules thermiques va donc continuer à s’accélérer.
En 2023, les flottes privées devront renouveler au minimum 10% de leurs véhicules en véhicules à faibles émissions (moins de 60gr de Co2). Ce sera ensuite 20% en 2024, 35% en 2027 et enfin 50% en 2030. Cela fait écho au principal objectif des gestionnaires de flottes : le verdissement de leurs parcs automobiles.
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Source Arval Mobility Observatory : https://www.mobility-observatory.arval.fr/
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